Pourquoi utiliser des produits agressifs pour nettoyer nos vitres alors qu’il est tellement plus simple et plus rapide d’enlever l’eau avant qu’elle ne sèche et ne laisse des traces…
Un matin en prenant ma douche, j’ai eu une prise de conscience fulgurante : en regardant la vitre recouverte de gouttes d’eau, j’ai pris la mesure du nombre de non-dits qui restent “collés” sur la vitre…alors je me suis dit qu’un bon coup de raclette était nécessaire…!
Lorsque je prends ma douche, l’eau qui coule sur moi fait des projections sur la vitre. Par habitude et fainéantise, je laisse l’eau sur la vitre. En séchant, le calcaire contenu dans l’eau se fixe sur la vitre. Elle se salit un peu chaque jour et devient moins lisse.
Cela renforce le problème puisque, le lendemain, les nouvelles gouttes d’eau glisseront encore moins bien. C’est un cercle vicieux que je cherche à résoudre en nettoyant la vitre avec un produit agressif et polluant (Viakal, Cif,…) au bout de 15 jours.
La vitre réceptrice de nos projections...
La raclette pour éliminer les projections, chaque jour
Une raclette, passée après chaque douche, permet d’enlever 90 % de l’eau accrochée sur la vitre. J’ai été d’ailleurs impressionné de voir la quantité d’eau que cela représente une fois au sol ! Les gouttes d’eau semblent petites mais, sous l’effet de la raclette, je prends la mesure de la quantité et cela représente beaucoup finalement…
C’est un petit geste quotidien, facile à faire, qui ne prend qu’une minute et fais place nette…Cela m’évite d’utiliser des produits nocifs pour nettoyer la vitre. Je prends soin de la vitre à chaque fois que je l’utilise.
Au quotidien, dans chacune de mes relations, je prends la mesure des gouttes d’eau que j’ai stockées. Chaque petit accroc dans nos relations (agacement, frustration, colère, déception,..) semble insignifiant, pris isolément. Mais le cumul nous fait atteindre notre seuil de tolérance.
L’équivalent de la raclette est mon authenticité pour dire, à partir des faits, ce que je ressens et ce que je propose pour une meilleure relation. La raclette permet de faire redescendre mon seuil, avec respect pour soi et les autres. Je prends soin de mes relations à chaque fois que je les vis.
C’est présenter la situation avec des faits concrets et observables.
La description doit rester simple, sans exagération. Et surtout elle doit être objective.
Vous devez donc bien faire la différence entre un jugement (subjectif) et un fait (objectif).
Souvent, nous avons tendance à porter un jugement quand nous voulons décrire un fait. Il existe une technique très simple pour retrouver le fait concret qui nous a conduits à ce jugement : il suffit de se demander « Qu’est-ce qui me fait dire cela ? ».
Il est souvent difficile de nommer nos émotions, notre ressenti car c’est encore bien loin de notre culture ou de notre niveau de conscience…!
Pourtant, nous avons tous en nous les 4 émotions fondamentales : la joie, la tristesse, la peur, et la colère que nous portons en nous depuis notre naissance. Et des ressentis à chaque instant de la journée : fatigue,
stress, tension, bonheur, sérénité…
L’émotion ou le ressenti seront tournés vers le comportement de la personne, et non vers la personne elle-même.
Exemple : « tu me fatigues » sera remplacé par « Je suis fatiguée de t’entendre parler si fort au téléphone ».
Enfin, vous pouvez parler soit de votre émotion primaire, soit de votre émotion originelle.
L’émotion primaire, c’est l’émotion ressentie par rapport à des faits : « Je suis en colère quand je ne peux pas te joindre au téléphone ».
L’émotion originelle, c’est l’émotion qui se cache derrière l’émotion primaire. C’est l’émotion liée à notre vérité intérieure : « J’ai peur que nous perdions des clients importants ».
Utiliser le « Je » et non plus le « tu » ou le « on ». Quand vous utilisez le « Je », vous assumez la responsabilité de vos propos et de vos émotions (ce qui se passe en vous est à vous).
Pour ne pas rester dans le constat de la situation et en prenant notre part de responsabilité dans cette situation, nous pouvons proposer des solutions pour améliorer la relation.
Il s’agit donc de répondre à des questions du type :
Les solutions doivent être claires, réalistes et réalisables.
Nos relations sont souvent insatisfaisantes car nos besoins sont insatisfaits. C’est de notre responsabilité de les conscientiser et de les formuler par des demandes et propositions explicites.
Se mettre d’accord sur les solutions retenues ensemble pour améliorer la relation. Ce que chacun s’engage à faire pour modifier la relation.
Ainsi la relation, basée sur une co-responsabilité, permettra un meilleur équilibre et une relation saine.
Dans certains cas, la relation est trop souffrante ou toxique pour continuer, malgré les tentatives antérieures de “nettoyage”. Dans ce cas, le contrat est un accord pour mettre fin à la relation avec respect et apprentissages mutuels.
Vous êtes manager ? Cet outil vous sera indispensable !
Vous êtes un être relié aux autres ? Cet outil vous permettra de rendre vos relations plus saines et fera diminuer votre stress.
Bons nettoyages !
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